dimanche 29 avril 2012

Plus de 500 emplois seraient supprimés ! Projet d’aéroport d’AGO Vinci à Notre Dame des Landes : lourdes menaces sur l’emploi, par la Confédération Paysanne et l'union syndicale Solidaires de Loire Atlantique


Au 19ème jour de la grève d ela faim, nous vous invitons à lire - et à faire connaitre - le tract commun de la Conf' paysanne et de l'union syndicale Solidaires 44.

- La disparition de 100 emplois directs sur une cinquantaine d’exploitations agricoles.
- 400 à 500 emplois indirects compromis par la création de cette nouvelle infrastructure (en agriculture, chaque emploi direct génère 4 à 5 emplois indirects : salarié-es de coopératives, entrepreneur-es de travaux agricoles, filières de collectes et de transformation des produits, réseaux d’entraide, vétérinaires, etc.).


Emplois précaires pour la construction. On nous annonce 4 000 emplois pendant 3 ans pour la construction de l’aéroport ; les grands groupes de BTP préférant embaucher une main d’œuvre précaire et sous payée, est-ce bien cela l’idée que l’on se fait d’emplois utiles et pérennes ? Il serait plus utile d’orienter ces investissements publics sur d’autres priorités (santé, éducation,…).



Tromperie sur le nombre d’emplois créés : On nous parle de 3500 emplois à l’ouverture de Notre- Dame-des-Landes ; en réalité, on assisterait au transfert des 650 emplois directs et 1 000 emplois indirects du site de Nantes Atlantique. Comment peut-on croire que, par un simple transfert de l’aéroport, on puisse passer de 1650 à 3500 emplois? On nous promet aussi 15 000 emplois à l’horizon 2050… Mais quel va être le développement du transport aérien compte tenu des crises financières et énergétiques en cours ?


Délocalisation et fragilisation de l’emploi Sud Loire. La zone d’activité de Nantes Atlantique serait fragilisée, notamment Airbus/EADS et ses partenaires locaux, avec des conséquences économiques et sociales importantes. Une grande partie des emplois promis ne serait qu’un transfert d’activité, amplifiant le déséquilibre entre le sud et le nord de l’agglomération, aggravant la saturation du périphérique aux heures de pointe.


Ensemble avec les grévistes de la faim  contre le projet d’aéroport


Depuis le 11 avril deux agriculteurs, rejoints par une agricultrice et un élu, ont entamé une grève de la faim pour résister et crier leur colère envers l’obstination du monde politique à vouloir détruire et bétonner les terres agricoles.


Nous exprimons notre solidarité avec les grévistes de la faim,


Nous exigeons l’arrêt immédiat des procédures d’expropriation et d’expulsion tant que les recours juridiques engagés contre le projet aéroportuaire ne sont pas aboutis,


Nous réaffirmons notre opposition à ce projet « dévoreur » de terres nourricières agricoles et exigeons l’abrogation de la déclaration d’utilité publique.


Venez soutenir les paysan-ne-s qui luttent pour conserver leurs lieux de vie et outils de travail ! Soyez actrices-acteurs de la réussite de cette action  en venant sur place !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire